Entre 2018 et 2022, 504 plaintes contre des administrations aéroportuaires fédérales ont été jugées recevables par le commissaire aux langues officielles.
Leur tort: ne pas avoir respecté leurs obligations linguistiques en vertu de la Loi sur les langues officielles. Un problème récurrent, alors que l’adoption du projet de loi C-13 – la réforme de la Loi – se fait attendre.
Sur le tarmac, le bilinguisme fait encore défaut. Se faire servir dans la langue officielle de son choix dans un aéroport fédéral est un droit… Mais un droit encore loin d’être acquis, comme le montrent les rapports du Commissariat aux langues officielles (CLO).
«Année après année, je reçois des plaintes qui visent autant les institutions fédérales que les entreprises privées assujetties à la Loi sur les langues officielles (LLO)», déclare le commissaire dans son rapport annuel 2021-2022.
«Un grand nombre de ces plaintes proviennent du public voyageur servi par des institutions comme les autorités aéroportuaires, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien ou encore la société aérienne Air Canada.»