Donna Leon signe une trentième enquête du commissaire Guido Brunetti, qui s’intitule Les Masques éphémères. L’action se déroule encore une fois dans les environs de Venise. Elle nous plonge dans le crime organisé à une échelle maritime.
Bien qu’il soit agréable de siroter un verre de grappa sur le balcon, tout en regardant au loin le campanile de Saint-Marc, le commissaire Brunetti doit traquer des criminels dans des eaux dangereuses.
Deux corps policiers
Deux corps policiers s’entrecroisent dans cette enquête: l’un traitant les problèmes liés à la mer, l’autre censée s’occuper des problèmes liés à la terre.
Brunetti fait de nouveau équipe avec la commissaire Claudia Griffoni. Ils ont développé «un véritable état de symbiose lorsqu’il s’agit de tromper et de leurrer les suspects». Bel exemple du bon cop bad cop.
L’un et l’autre cherchent simplement la faille et s’y engouffrent, «aussi instinctivement que des requins». Le premier est Vénitien, la seconde est Napolitaine, et cela donne lieu à de savoureux échanges, confrontations et conversations.