Face à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la petite enfance, l’intégration de personnes formées à l’étranger est indispensable, voire urgente. En plus de devoir faire reconnaître leur formation à l’étranger, certains travailleurs doivent soumettre leur dossier de reconnaissance des acquis en anglais dans leur province d’adoption.
L’intégration professionnelle des personnes formées à l’étranger a fait l’objet d’une discussion lors de la deuxième édition du Symposium national en petite enfance, organisée par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) qui s’est tenu du 22 au 24 novembre.
Pour répondre aux besoins des familles, le recrutement et l’intégration de ces nouveaux professionnels restent plus que jamais d’actualité, selon les panélistes.
«Le Canada fait face à une pénurie généralisée de main-d’œuvre dans un contexte déjà difficile pour le recrutement francophone en milieu minoritaire», rappelle Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).
«On doit se presser»
Chiffres à l’appui, le directeur général de la Commission nationale des parents francophones (CNPF) a fait état d’une véritable «hécatombe» dans plusieurs services de garde partout au Canada.