Un réel déclic s’est produit lors de la rencontre entre Joannie Fogue de l’Alberta et Ethel Côté de l’Ontario dans le 3e épisode du balado Contact établi. Au-delà de l’engagement communautaire et de l’intérêt pour donner une voix aux plus vulnérables, les deux femmes partagent des valeurs communes profondes qui dictent leurs choix et leurs actions.
Les deux femmes se sont entendues d’entrée de jeu sur le terme plaidoyer qui exprime leur façon de s’engager dans leurs communautés.
«On n’est pas juste là pour cogner à une porte pis chialer», affirme Ethel Côté. «Quand on a un plaidoyer, c’est parce qu’on est capable de faire le point, de se regarder dans le miroir, de nommer les vraies choses, mais aussi de proposer.»
Fascinée par le parcours de Joannie, arrivée du Cameroun à l’âge de 5 ans et maintenant présidente de l’Association des universitaires de la Faculté Saint-Jean (AUFSJ) à Edmonton, Ethel est curieuse de connaître les motivations de la jeune Franco-Albertaine.
«À cause d’un certain privilège que j’ai eu en immigrant ici, je croyais que c’était un peu mon devoir d’être en mesure d’aider les autres», explique Joannie qui a «grandi dans une famille qui a toujours représenté les sans voix».