Nombreux sont les romans qui abordent l’amour entre un père et son fils. La Danse du panda, de James Gould-Bourn, développe ce sujet dans une approche à la fois désopilante et touchante. La critique a parlé d’un «conte inspirant».
L’action se déroule à Londres. Liz, épouse de Danny et mère de Will, perd la vie dans un accident d’auto. Sa mort ne laisse pas un mais deux vides.
Il y a la faille béante pour le mari comme pour le fils, mais aussi la faille «laissée entre eux». Une faille que Will comble par du silence et Danny par du travail, alors qu’ils «auraient dû la combler par leur présence mutuelle».
Silence
La vie de Danny part à vau-l’eau. Il élève seul son fils de onze ans. Ce dernier n’a pas dit un mot depuis la mort de sa mère un an plus tôt.
Employé sur un chantier de construction, Danny apprend qu’il est mis à pied alors qu’il est incapable de payer son loyer depuis deux mois.