Près de 80% des étudiants africains qui soumettent une demande d’admission dans des établissements postsecondaires francophones canadiens ne se retrouveraient pas sur les bancs d’école à la rentrée.
Si certains peuvent avoir abandonné leur projet d’étudier au Canada, d’autres voient leur demande refusée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
D’abord l’établissement, ensuite le gouvernement
Lorsqu’un étudiant de l’étranger souhaite étudier au Canada, il doit d’abord envoyer son dossier à l’établissement qui l’intéresse.
Ce dernier évalue ensuite s’il lui envoie ou non une offre d’admission puis, dans les cas heureux, l’étudiant soumet son dossier au ministère fédéral (IRCC), où un agent en évalue l’admissibilité.
«Pour les demandes de permis d’études provenant de pays africains, il y a à peu près 80% des demandes qui sont “refusées”. Dans certains pays, ça va jusqu’à 100%», révèle Martin Normand, directeur de la recherche stratégique et des relations internationales à l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).