État de terreur, de Louise Penny et Hillary Clinton, est une œuvre de fiction. «Tous les personnages et événements décrits dans ce roman sont fictifs.»
Difficile cependant de ne pas y voir le résultat de quatre années d’un gouvernement américain déconnecté des affaires internationales, peu soucieux de la diplomatie et absent des lieux de décision les plus stratégiques.
Une secrétaire d’État différente d’Hillary Clinton?
À la surprise générale, le nouveau président Douglas Williams nomme Ellen Adams, une ennemie politique, au poste clé de secrétaire d’État. La manœuvre est habile car, «à Washington, les apparences ont souvent plus de poids que la réalité. Au point de s’y substituer parfois.»
Des bombes éclatent en quelques heures à Londres, Paris et Francfort. Signe que les responsables peuvent frapper où ils veulent et quand ça leur plaira.
Un personnage est l’incarnation du mal. Son but est de faire de la terre un enfer. Il opère dans l’ombre, bien entendu. Mais n’est-ce pas la mission de la secrétaire d’État de justement voir ce qui est caché…?