Le financement des gouvernements provinciaux et fédéral est incontournable pour les établissements d’enseignement postsecondaire, notamment en francophonie minoritaire.
Pour les gestionnaires de collèges et universités, cela implique d’entretenir de bonnes relations, à la fois formelles et informelles, avec les politiciens ainsi qu’avec les fonctionnaires. Le dernier atelier des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire s’est penché sur les bonnes pratiques en la matière.
Le postsecondaire, un enjeu important
«Même aujourd’hui, les établissements postsecondaires en situation minoritaire sont fragiles. On a encore beaucoup de travail. Le message clé, c’est que des établissements forts sont tellement importants pour la survie des communautés. Donc lorsqu’on parle de relations, c’est tellement important!»
C’est ce qu’a défendu Marc Serré, député de Nickel Belt et Secrétaire parlementaire de la ministre des Langues officielles, lors du sixième et dernier atelier des États généraux organisés par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).
Marc Serré note aussi que les politiciens «ont une moyenne de carrière de six ans», tandis que les fonctionnaires occupent parfois leur poste durant une trentaine d’années.