Une équipe de chercheurs du Campus Saint-Jean, en Alberta, souhaite identifier les raisons qui poussent certains parents à retirer leurs enfants des écoles francophones ou des programmes d’immersion avant la fin de leur scolarité.
Si les inscriptions à ces derniers ont augmenté de manière exponentielle dans les vingt dernières années, il apparait aujourd’hui que moins de la moitié des élèves qui commencent en immersion francophone y obtiennent leur diplôme.
Projet pan-canadien
Ce constat provient d’un projet pilote complété en 2021 par le chercheur Laurent Cammarata, également professeur titulaire en éducation à la Faculté Saint-Jean de l’Université d’Alberta.
En mars 2021, il obtenu du financement de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) pour élargir son projet de recherche, qui visait exclusivement les programmes d’immersion de Alberta.
L’étude pancanadienne RÉCIF-SRIFS sur la rétention scolaire en immersion française et en milieu minoritaire francophone vise désormais l’ensemble du Canada et inclut les écoles francophones en milieu minoritaire.