Comment est-ce que tuer des enfants peut mettre une infirmière britannique «dans un état d’excitation intense»? Comment une Française peut-elle tuer 13 personnes âgées en l’espace de 11 mois? Ce ne sont que deux exemples des femmes terrifiantes que Virginia Ennor nous présente dans Serial killeuses.
Quand j’ai vu le titre franglais du livre, je croyais que c’était un polar, un thriller hors de l’ordinaire. Pas du tout! Il s’agit du portrait de 11 criminelles: six Américaines, trois Britanniques, une Mexicaine et une Française.
Vraies tueuses en série machiavéliques
Tout au long de cet essai, Virginia Ennor fait preuve de rigueur et de franc-parler. Elle décrit avec moultes détails des tueuses en série machiavéliques, souvent des menteuses pathologiques. Elles figurent «parmi les plus tordues du XXe siècle».
De l’extérieur, ce sont presque toujours des femmes respectées dans leurs communautés. De l’intérieur, c’est une tout autre histoire. Ce que les enquêteurs découvrent «dépasse de très loin l’entendement humain».
On y apprend qu’une tueuse peut souffrir de sadomasochisme paraphilie, c’est-à-dire qu’elle tire son plaisir sexuel à la fois de la douleur et de l’humiliation que ses victimes ressentent.