Le roman Dune est une des œuvres les plus importantes de la science-fiction. Et comme si ça ne suffisait pas, elle est porteuse, en 2021, de messages écologiques allant bien au-delà de ce que l’auteur lui-même avait voulu.
La version cinématographique de Denis Villeneuve arrive sur les écrans cette semaine. L’histoire est beaucoup de choses avant d’être «écologique». L’une des raisons étant que le mouvement écologique n’existait même pas lorsque l’auteur américain Frank Herbert l’a publié, en 1965.
Le lever de Terre
Le premier Jour de la Terre ne serait célébré par une poignée de passionnés qu’en 1970. Et la fameuse photo du «lever de Terre» au-dessus de la surface lunaire, souvent qualifiée d’acte de naissance du mouvement écologique, ne serait prise qu’en 1968.
Mais il y avait déjà une prise de conscience en émergence. Le livre The Silent Spring, de la biologiste Rachel Carson, lui aussi souvent qualifié d’acte de naissance du mouvement écologique pour sa dénonciation de la pollution des écosystèmes, avait été publié en 1962.
À défaut d’avoir pu prévoir nos défis dans la biodiversité et le climat, Herbert a au moins ouvert la voie à d’autres auteurs.