James Patterson est connu pour sa longue série de romans policiers dans la collection The Women’s Murder Club. Le tout dernier s’intitule 18e rapt et met de nouveau en scène le sergent Lindsay Boxer, enquêtrice en chef cette fois-ci dans une affaire de viols, tortures et pendaisons.
Narratrice d’un étrange thriller, Boxer travaille pour le San Francisco Police Department (SFPD) et son mari est employé du FBI.
Je dis « étrange » car un des principaux personnages est un ancien militaire serbe rompu à l’organisation de massacres. L’auteur l’appelle Slobodan Petrović, soit le même nom que l’ancien vice-premier ministre de la République du Kosovo (2011-2014). J’avoue que cela m’a étonné, voire dérangé.
Roman complexe
La structure du roman de James Patterson demeure assez complexe. Le tout commence par un prologue dont l’action se passe à la Cour pénale internationale de La Haye. Slobodan Petrović y subit un procès très médiatisé.
Puis on est ramené à cinq ans plus tôt… Au moment où trois enseignantes disparaissent sans laisser de traces après un dîner dans un restaurant de San Francisco.