Les saules n’ont pas fini de surprendre. Une récente étude réalisée au Québec montre que les plantations de ces arbres faciles à cultiver pourraient combiner traitement des eaux usées et production de carburant.
C’est leur tolérance à la contamination et leur grande production de biomasse qui a attiré l’attention des chercheurs.
Les saules ont toutes les qualités
«On savait les saules capables de traiter les eaux usées… Et on connaissait la bioénergie qu’ils procurent… On a voulu combiner les deux dans un champ, pas au laboratoire», explique la doctorante de l’Université de Montréal et auteure principale de l’étude, Eszter Sas.
Déjà, leur utilisation dans le traitement des terres contaminées révélait une étonnante vitalité. En plus de leur capacité à nettoyer les sols. Et de leur résistance aux attaques de parasites.
Le saule s’inscrit dans une tendance plus large appelée la phytoremédiation – la dépollution par les plantes. Appliquée au traitement des eaux usées, la phytoremédiation a de l’avenir devant elle en raison de la capacité qu’ont les racines à filtrer l’azote, en forte concentration dans ces eaux usées.