L’annonce a fait le tour du monde lundi: un des 200 vaccins actuellement testés contre le virus responsable de la CoViD-19 serait «efficace à 90%». Une nouvelle encourageante, mais qui ne signifie pas qu’on est près de la ligne d’arrivée.
Ce que l’on sait
En tout, depuis la fin-juillet, 43 538 personnes ont été enrôlées dans cette étude en double aveugle menée par les compagnies Pfizer et BioNTech — ce qui signifie que la moitié ont reçu le vaccin et l’autre moitié, un placebo.
Chaque participant a eu deux injections, à trois semaines d’intervalle. Ces personnes ont été invitées à poursuivre leurs activités normales, s’exposant ainsi potentiellement au virus et ont été testées régulièrement.
En date du 8 novembre, 94 participants avaient été diagnostiqués positifs au coronavirus. Mais on ne sait pas dans lequel des deux groupes ils se trouvent.
Le fait que l’annonce précise que le vaccin est «efficace à 90%» pourrait vouloir dire que 90% des patients contaminés étaient dans le groupe placebo — ou à l’inverse, que seulement 9 des 94 patients contaminés se retrouvaient parmi ceux qui avaient reçu le vrai vaccin.