Après avoir dévoilé le 11 septembre leur libellé pour la modernisation de la Loi sur les services en français (LSF) de l’Ontario, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO) ont commencé leur tournée de lobbying auprès des députés provinciaux.
Les porte-parole néo-démocrate et libéral des Affaires francophones, Guy Bourgouin et Amanda Simard, se disent prêts à appuyer une modernisation de la Loi lors d’un éventuel vote à l’Assemblée législative.
Malgré la pandémie
«On remarque plusieurs similarités entre le projet de loi de l’AFO et de l’AJEFO et le projet de loi que j’ai déposé l’an dernier», note M. Bourgouin. Le projet de loi 137, Loi de 2019 sur la communauté franco-ontarienne, présenté à l’Assemblée législative en novembre 2019, demandait aussi le rétablissement du Commissariat aux services en français (CSF) et l’enchâssement du concept de l’offre active dans la loi.
«Ça fait depuis qu’ils sont au pouvoir que les conservateurs nous promettent de moderniser la Loi, rappelle le député néo-démocrate. La ministre Mulroney se traîne les pieds.»
Le bureau de Caroline Mulroney indique cependant que la ministre des Affaires francophones compte toujours mettre à jour la Loi de 1989, sans préciser d’échéancier.