Travailler à la maison a été «dans une large mesure, quelque chose d’imposé et cela a été, dans l’ensemble, bien vécu», conclut une étude de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal.
«Plus la pandémie avançait, et plus les gens se disaient productifs — une capacité à faire plus de travail — et plus l’engouement pour le télétravail se faisait sentir», relève la prof Tania Saba, coauteure de cette étude.
Positif mais pas facile
Un Canadien sur deux était au télétravail depuis le début de la crise sanitaire, une expérience très ou plutôt positive pour 79% d’entre eux, selon un sondage Léger, le 21 avril dernier.
Par contre, pour 40% d’entre eux, cela n’a pas été une adaptation facile, entre autres en raison des enfants à la maison.
Remède universel ou solution ponctuelle, questionne la chercheuse. Car en dépit des avancées des dernières décennies dans le domaine des télécommunications, le télétravail n’était pas encore une pratique courante.