La semaine dernière, nous avons vu comment le choléra est arrivé au Bas-Canada en 1832. Cette suite traite des mesures prises par les gouvernements pour enrayer cette terrible maladie.
Une maladie redoutable qui gagne du terrain
Aux dires des militaires qui avaient fait campagne en Inde, où ils avaient vu les ravages du choléra de près, la maladie qui sévissait au Bas-Canada lui ressemblait beaucoup, mais en plus virulente.
Par conséquent, les commerçants canadiens ont commencé à fermer leurs portes aux immigrants, et ils n’étaient pas peu nombreux ceux qui fuyaient la ville pour trouver refuge chez un parent à la campagne.
Si cet exode a soulagé les ressources limitées des villes de Québec et de Montréal, il n’a fait que propager la maladie dans les campagnes environnantes.
Ressources insuffisantes
Pour faire face à un nombre de malades qui allaient en augmentant jour après jour, il n’y avait, dans toute la région de Québec qu’un seul hôpital pour maladies contagieuses. Il se trouvait de l’autre côté du fleuve, à Pointe Lévis, dont l’accès n’était pas toujours facile.