C’est pour venir en aide aux institutions et services de «deuxième ligne», affectés par la pandémie de CoViD-19 et ses répercussions socio-économiques, que le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) et la Fondation franco-ontarienne (FFO) viennent de créer un fonds de solidarité.
«Nous sommes une entreprise communautaire et la solidarité est notre raison d’être», explique Julien Geremie, le directeur général du CCO. Quant à la Fondation franco-ontarienne, «son mandat est d’appuyer la réalisation d’initiatives qui assurent la vitalité de la communauté franco-ontarienne», rappelle son directeur général, Marc Chénier.
«On imagine facilement le travail qu’accomplit à l’arraché le personnel médical et les autres personnes essentielles de la première ligne», disent-ils. «Cependant, les responsables d’institutions et de services de deuxième ligne se dévouent tout autant.»
On pense ici aux centres pour personnes âgées, banques alimentaires, hébergements pour femmes violentées, services de soutien aux personnes endeuillées ou avec des problèmes de santé mentale ou aux personnes vulnérables en général.
«Les entreprises privées ne figurent pas sur la liste», indique Julien Geremie, «même si on sait que plusieurs commerces, comme des restaurants ou des coopératives de traiteur, sont ou seront bientôt en difficulté.»