Vingt-trois policiers, un traître, deux terroristes et deux civils laissent leur peau dans L’Inspecteur Dalil à Paris, second roman de Soufiane Chakkouche qui fut finaliste du Grand Prix de littérature policière 2019.
L’auteur marocain a étudié à Paris et vit maintenant à Toronto. Son polar a des tonalités de Françafrique ou d’Afrifrance.
Colombo marocain
En 2013, Soufiane Chakkouche a publié L’Inspecteur Dalil à Casablanca. Il transporte maintenant son Colombo à la sauce marocaine piquante à Paris.
Inspecteur à la retraite, 60 ans, Dalil a été choisi pour mener une enquête avec le patron du 36 Quai des Orfèvres, le commissaire Maugin, souvent appelé Machin. Les deux hommes ne se chauffent pas du même bois dans leurs techniques interrogatoires.
Invention diabolique
Un étudiant marocain à Paris vient d’être enlevé. Or, il se préparait à défendre une thèse sur le transhumanisme, sur l’implantation d’une micropuce qui, une fois reliée au cerveau humain, permettrait non seulement de se connecter directement à Internet, mais aussi de multiplier à l’infini les facultés du greffé.