Ils sont quatre hommes et ont chacun 35 ans: Fabio, Tony, Mauro et Art. Ils sont les personnages du roman Le livre des choses cachées, de Francesco Dimitri. Quatre amis d’enfance qui, fidèles à un pacte qui les unit depuis une décennie, se retrouvent une fois l’an dans leur village natal du sud de l’Italie pour célébrer l’amitié, le temps qui passe et les rêves que l’on poursuit mieux à plusieurs.
Cette année, Art, le plus flamboyant d’entre eux, n’est pas au rendez-vous, comme vingt-deux ans plus tôt.
Thriller psychologique
Fabio, Tony et Mauro deviennent tour à tour les narrateurs des chapitres qui se succèdent à un rythme progressivement trépidant. Dimitri nous offre un thriller psychologique où le surnaturel n’est jamais vraiment très loin.
La description des lieux est souvent recouverte d’un voile. Ainsi, «les maisons vides ont une atmosphère particulière. Ce n’est pas une absence de bruit ou de mouvement, c’est plus subtil que ça; c’est l’absence de la sensation d’une présence.»
Comme il y a 22 ans
Il apparaît assez vite que la disparition d’Art est une conséquence de la première, vingt-deux ans plus tôt. Les tentatives de comprendre Art demeurent toujours vaines. « Ce qu’on appelle coïncidence, c’est un système qu’on n’a pas encore compris. »
Des remarques de Fabio, Tony et Mauro, parsemées comme des cailloux du Petit Poucet, nous font comprendre que, à mesure que nous grandissons, nous accumulons un paquet de si.