Stephen Harper a été vilipendé toute la semaine dernière par les obsédés de la météo pour avoir manqué le «sommet» onusien sur le climat à New York, préférant n’y déléguer «que» sa ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq.
Le Canada n’a pas «boycotté» cette réunion, comme on l’a dit ici et là, mais il est sûrement vrai que le premier ministre, comme un très grand nombre d’analystes, considère en privée que c’est une perte de temps et d’énergie.
Science ou religion du climat?
Barack Obama et une majorité des chefs de gouvernements de la planète ont participé à cette grand-messe (car de tels exercices tiennent désormais davantage de la religion que de la science).
Mais parmi les absents, qui ont raté la chance de se faire photographier avec Al Gore ou Leonardo DiCaprio, figuraient Xi Jinping (Chine), Narendra Modi (Inde), Vladimir Poutine (Russie), Angela Merkel (Allemagne), Tony Abbott (Australie)…
Le premier ministre australien, un grand ami de Stephen Harper, a déjà qualifié la science du climat de «crap» («de la marde»). Il nuance aujourd’hui en disant qu’il prend ça au sérieux… tant que ça ne détruit pas l’économie.