Le premier vaccin de l’histoire contre la malaria a commencé le 23 avril à être offert aux enfants de moins de deux ans au Malawi, et devrait dans les prochaines semaines s’étendre à 360 000 enfants de trois pays — Malawi, Kenya et Ghana. Suscitant à la fois enthousiasme et réserves.
Ce projet-pilote, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pourrait éventuellement s’étendre à l’ensemble du continent.
Efficace à 40%
Mais le bémol est que son taux d’efficacité n’est que de 40%. Considérant que la malaria tue chaque année 435 000 personnes, même 40% pourrait signifier plus de 160 000 vies sauvées, mais le risque est qu’une campagne massive de vaccination donne un faux sentiment de sécurité.
Plus de la moitié des décès sont des enfants de moins de cinq ans, la grande majorité en Afrique.
Anti-moustiques
La malaria est transmise par un moustique et pour cette raison, des campagnes de lutte contre l’insecte et de distributions gratuites de filets anti-moustiques et d’insecticides, grâce à du financement international, auraient permis de réduire les décès de près de la moitié entre 2000 et 2015 (de 800 000 à 435 000), selon l’OMS.