Le même jour où l’organisme franco-torontois La Passerelle-I.D.É. déposait un avis de diffamation contre le Toronto Star, à la suite de la parution de l’article du 7 avril sur le programme Sans Visage, c’était au tour de Radio-Canada d’alléguer que Charité Léo, une fondation caritative montée par Léonie Tchatat, n’a encore presque rien dépensé en activités charitables.
Selon Radio-Canada ce mercredi 17 avril, la fondatrice et directrice de l’organisme d’intégration des nouveaux arrivants n’a pas répondu à ses demandes de renseignements et de commentaires sur le budget de Charité Léo, qui a reçu depuis trois ans des subventions de près de 210 000 $ pour des projets de mentorat et de promotion des femmes au Canada et en Afrique. Les frais administratifs de ces projets s’élèveraient à près de 145 000 $.
Après un projet anti-prostitution «fictif», une fondation charitable «fictive»?
Calomnies!
Selon l’avocat de La Passerelle, Peter A. Downard (Fasken Martineau DuMoulin LLP), l’article «Rosedale couple’s bogus program to rescue sex workers: $1.5 million of your tax dollars at work» aurait «intentionnellement déformé la nature, l’objectif et le contenu du programme Sans Visage» destiné à soutenir les femmes francophones racialisées et dépendantes financièrement.