Le dictionnaire Reverso définit ainsi l’art optique: «Tendance artistique contemporaine qui se fonde sur l’illusion optique du mouvement». Arts Plastiques donne une très bonne explication de l’illusion d’optique, dont il a déjà été question avec Escher dans L’Express du 16 août 2011.
«C’est la perception déformée de la réalité, de la forme, de la couleur, des dimensions ou du mouvement des objets. L’œil perçoit une image, qui est ensuite analysée par le cerveau. Le cerveau cherche à mettre du sens, mais si les informations sont contradictoires, il ne parvient pas à les interpréter.
À un moment donné, le cerveau face à toutes ces informations ambiguës, sature et se fatigue. Par conséquent, il amplifie les contrastes, les contours, les couleurs, les perspectives, les reliefs, les mouvements.»
Art et illusion
L’artiste représentant cette tendance, qui débute vers 1960, s’attache donc «à suggérer le mouvement sans jamais le réaliser véritablement. Il institue de nouvelles relations entre les spectateurs et l’œuvre en provoquant la participation active de celui qui regarde. Le spectateur est libre d’interpréter l’image en autant de situations visuelles qu’il pourra en concevoir.» (Fondation N. Vasarely)
En 1965, le Musée d’Art Moderne (MoMA) de New York consacrait ne exposition intitulée The Responsive Eye à l’art optique, qui connut un vif succès et lui assura une diffusion internationale en popularisant l’expression désormais consacrée de «Op Art». Et un nom a émergé de cette manifestation, celui de Vasarely.