Le 24 juillet dernier, dans le dossier de madame Nell Toussaint, une migrante qui a été en situation irrégulière au Canada, le Comité des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) adoptait en anglais des constatations accusant le Canada d’avoir violé des obligations contractées lors de son adhésion au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et au Protocole facultatif de ce dernier.
Traduction en français
Dans le texte non révisé de ces constatations et daté du 7 août dernier, le Comité demandait au Canada de traduire en français ces constatations.
Or, cette demande ne fait plus partie du texte final diffusé par l’ONU et daté du 30 août dernier, car c’est le Haut-Commissariat des droits de l’homme qui a le mandat de traduire les constatations des organes de traités (tel que le Comité des droits de l’homme) dans les langues officielles de l’ONU, y compris le français. Une fois les constatations traduites, elles sont publiées sur le site internet de l’ONU.
Un délai trop important
Au moment de la diffusion initiale de cette chronique, soit le 11 octobre, le site internet de l’ONU diffuse la version anglaise et la version espagnole des constatations adoptées du Comité. Les versions arabe, chinoise, française et russe seront affichées au fur et à mesure qu’elles seront traduites.
Selon moi, lorsque le Comité des droits de l’homme adopte des constatations visant un pays ayant comme langues officielles une ou plusieurs des langues officielles de l’ONU, le texte de ces constatations devrait être rendu disponible dans ces langues officielles le plus tôt possible et non pas quelques mois plus tard.