Le projet provincial de réduction du nombre d’élus municipaux à Toronto, de 47 à 25, bouleverse la campagne électorale en vue des élections du 22 octobre, mais dans East-York et les Beaches, Valérie Maltais a décidé de maintenir sa candidature et de poursuivre sa campagne auprès, non plus de 56 000, mais désormais de 110 000 résidents.
Novice politique
L’une de seules candidates francophones au Conseil municipal de Toronto, à notre connaissance, cette native de Timmins qui habite Toronto depuis 2001 (entrecoupé de séjours à Sudbury et en Arizona) se présente pour la première fois en politique.
Environnementaliste à l’emploi du secteur minier ayant eu à travailler avec le monde politique, Valérie Maltais a 35 ans et est mariée à un ingénieur originaire de Terre-Neuve. «C’est pendant cette carrière que j’ai pu comprendre le monde politique», explique-t-elle en entrevue à L’Express.
«J’ai beaucoup travaillé avec les gouvernements canadiens et américains, ce qui m’a permis de me forger un réseau ainsi que de comprendre les systèmes politiques, et de voir qu’ils n’étaient pas parfaits.»
«J’ai décidé de me lancer dans cette élection après une réunion publique de la conseillère locale, Mary-Margaret McMahon», raconte Valérie Maltais. «La conseillère a fait part de son intention de ne pas se représenter, qu’il était important de laisser la place à d’autres, pour avoir une diversité d’âges et d’opinions. C’est cela qui m’a fait me décider.»