Derrière les portes de la galerie 1313 (Queen West), Paul Kilbertus présente jusqu’au 17 juin Congo éphémère, des œuvres qui sont le fruit d’un voyage réalisé en 2015. À travers elles, l’artiste veut transmettre ce qu’il a ressenti lors de son séjour au Congo, et surtout faire prendre conscience au spectateur du terrible écart qu’il y a entre ce pays et le Canada.
«L’art est un voyage»
Paul Kilbertus a 55 ans et travaille dans la communication. Il n’est donc pas artiste de formation, même s’il a suivi plusieurs cours à la Toronto School of Art.
Mais c’est un passionné et, aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours voulu faire de l’art. «J’avais comme un bouillonnement en moi», raconte-t-il à L’Express. «Je voulais faire quelque chose de ma vie, me tester.»
Paul a donc commencé à faire de l’art, juste pour voir s’il avait des compétences, un certain talent, pour exprimer ses sentiments. «L’art est un voyage. On commence à un endroit, mais on ne sait jamais où on va arriver», précise-t-il.
Artiste «lent»
À la Toronto School of Art, Paul Kilbertus a rencontré de nombreux autres artistes qui l’ont aidé à progresser. «Je pense que dans l’art, c’est important de se soutenir pour mieux progresser. Il y a de nombreux artistes à Toronto et cela m’a beaucoup aidé.»