Dans la région de Toronto, il y a un grand nombre de juristes d’expression française. Cette semaine, je vous présente Maître Angus Patterson.
Vice-président au Tribunal d’appel de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (TASPAAT) depuis 2007, Me Angus Patterson entend les appels de décisions finales de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) portant sur les droits des travailleurs blessés et des employeurs. Il assure l’accès à des services en français aux intervenants qui se présentent devant le Tribunal, siégeant soit seul ou en comité avec deux membres, l’un représentant les travailleurs et l’autre représentant les employeurs.
Justice en français
Si une partie ne sachant pas parler le français est présente lors d’une audience en français, le Tribunal assure sa participation par l’intermédiaire d’un interprète. Le droit aux services en français ne se limitant pas au droit à une audience en français, le personnel du Tribunal est en mesure de communiquer en français, tant à l’oral qu’à l’écrit, avec les intervenants qui en font la demande. Pareillement, la décision finale du Tribunal est écrite en français.
Ce qui passionne Me Patterson est le côté intimement personnel de toute question juridique à trancher. Que ce soit les pertes de gains d’un bûcheron de Hearst, la déficience permanente d’un soudeur de Windsor, ou encore une demande de soins de santé d’une aide-enseignante à Toronto, il est primordial d’écouter avec empathie, de bien comprendre l’historique de l’accident au travail ainsi que les retombées qu’il peut avoir sur la personne devant soi. Il va sans dire que la décision aura un impact important sur la vie de la partie concernée et ne peut de ce fait, être prise à la légère.
Enthousiaste de l’aviation
Angus Patterson a grandi dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. Adolescent enthousiaste de l’aviation, il a rejoint les cadets de l’Aviation royale canadienne et s’est vu décerner une bourse de pilotage à l’âge de 17 ans.