Dans l’Arctique canadien, sur l’île Axel Heiberg, des chercheurs en microbiologie de l’Université McGill ont récemment réalisé les premiers tests sur une nouvelle génération d’instruments permettant la détection du vivant à moindre coût.
«Nous voulons sélectionner les meilleurs instruments pour les intégrer à une plateforme qui serait capable de forer la roche, d’y extraire des microorganismes, de séquencer leur ADN et d’envoyer toutes les informations vers la Terre», explique Isabelle Raymond-Bouchard, l’étudiante postdoctorale en microbiologie au Laboratoire de microbiologie polaire, dirigé par le professeur Lyle Whyte.
Sondes spatiales
La récente publication de leurs résultats souligne l’importance d’embarquer de tels instruments sur les futures sondes spatiales.
C’est plus précisément sur cette île de l’Arctique, à la latitude 79° 26 ‘N, que l’équipe a pu tester trois appareils, l’équipement de culture des microorganismes cryo-iPlate, celui d’analyse du métabolisme MAM et un outil de détection et séquençage nommé Oxford Nanopore MinION.
Les îles de l’Arctique possèdent un environnement rocheux similaire à celui de Mars, avec des froids extrêmes.