Il ne se passe plus une journée sans qu’on entende un politicien, un blogueur ou un de nos amis râler contre «les médias».
Trump les traite d’«ennemis du peuple», mais il est loin d’être le seul, encore moins le premier. L’Arabie Saoudite et d’autres régimes despotiques tuent des journalistes. Sous plusieurs latitudes, ça reste un métier dangereux.
Pas monolithique
Mais dans nos démocraties, trop de gens semblent croire que la multitude de journaux, magazines, radios, télévision, sites, blogues à laquelle nous avons accès, constitue un bloc diffusant toujours les mêmes mensonges ou les mêmes insignifiances pour maintenir la populace dans l’ignorance des «vrais» enjeux.
Ces critiques – et d’autres, toutes aussi injustes, contre «les politiciens» ou «les patrons» ou «les artistes» ou d’autres groupes qui sont tout sauf monolithiques – fusent de tous les horizons politiques et visent des médias et des journalistes de toutes persuasions. Ces enragés ne peuvent donc pas tous avoir raison en même temps.
Non seulement «les médias» ne forment pas un bloc, mais ils sont au contraire de plus en plus éparpillés, diversifiés, inégaux.