Un récent rapport du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) décortique l’achalandage et les finances du système de transport en commun de la province – qui n’est pas vraiment un «système» mais plutôt 106 organismes municipaux et deux organismes provinciaux (Metrolinx et Northland), dont les dépenses de fonctionnement totalisaient 6,1 milliards $ en 2022.
Ensemble, les organismes de transport en commun provinciaux et municipaux ont permis à près de 591 millions de passagers de se déplacer. Sur ce nombre, 560 millions de déplacements relèvent des organismes de transport municipaux et près de 35 millions de voyages ont été enregistrés auprès des trains et bus de Metrolinx et Northland.
La «gratuité» coûterait 2 milliards $
Le transport en commun a enregistré un total de 6 milliards $ en revenus de fonctionnement, soit 1,9 milliard $ en revenus autonomes (billets achetés par les usagers et publicité payée par les annonceurs) et 4,1 milliards $ de subventions d’exploitation provenant des gouvernement provincial, municipal et fédéral.
La pandémie de covid a plombé l’achalandage des transports en commun en 2020 et 2021, ce qui a accru leur dépendance des subventions gouvernementales. Avant la covid, les revenus autonomes représentaient un peu plus de la moitié du total des revenus de fonctionnement. Ils en représente maintenant environ le tiers.
Contribution provinciale accrue
En 2024-2025, le BRF estime que la province dépensera 1,8 milliard $ en subventions de fonctionnement versées aux organismes de transport en commun provinciaux et municipaux, comparé à 0,8 milliard $ en 2019-2020.