Yvano au Québec est le deuxième roman d’une trilogie dont le premier, La Vengeance d’Yvano, n’a pas encore été publié, et dont le dernier est à paraître. L’auteure résume habilement dès les premières pages le contenu du premier volet.
Le Polonais Yvano a eu une enfance malheureuse puis, pendant la Deuxième Grande Guerre, sa famille et tout son village ont été anéantis par les Nazis. C’est un homme ambitieux et retors qui se sert avec cruauté de sa belle apparence et de son intelligence pour parvenir à ses fins. Il a épousé l’infirmière qui l’a soigné avec dévouement pendant un coma dû à une blessure de guerre.
La riche famille allemande de cette dernière n’accepte pas Yvano. Celui-ci n’a pris Magdelena pour femme que pour se venger des Allemands. Il lui fait croire qu’il part pour l’Australie.
Dans ce deuxième roman, nous retrouvons Yvano, devenu Yvan et se disant célibataire, émigré dans une ville minière du nord du Québec. Trahissant ses compagnons, comme il l’avait fait pendant la guerre pour se protéger, Yvan s’est servi de ses talents de manipulateur pour se faire bien voir des patrons et devenir contremaître.
Pour s’introduire dans la société de cette ville, il a séduit une jeune fille naïve, Maya, à qui il promet le mariage lorsqu’il sera citoyen canadien. Devenue enceinte, elle refuse cependant son ordre de se faire avorter. Le patron de Maya et son épouse, de vieux juifs sages et compatissants, trouvent gîte et emploi pour Maya à Montréal où son enfant naît et est mis en adoption, comme la société du temps le voulait.