Yann Tiersen: l’énergie mélancolique

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Publié 01/03/2011 par Guillaume Garcia

Mardi dernier (22 février) au Phoenix Theatre, rue Sherbourne, le multi-instrumentiste français Yann Tiersen, auteur de la trame sonore du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, a donné un spectacle que le public torontois a su apprécier à sa juste valeur. Musicien bête de scène, il reste un grand timide au micro, ne lâchant pas plus de deux mots à la fois: «Thank you». Il faut croire que les Torontois connaissaient bien Tiersen, qui était d’ailleurs venu jouer au Mod Club il y a deux ans. Sa musique, instrumentale, parle pour lui. Ténébreux, limite mystique flyé, Yann Tiersen ne chante pas, ou quasiment jamais, il accompagne sa création musicale de quelques phrases parlées, ou murmurées au micro. Aimer Yann Tiersen, c’est aimer la musique qui pense, qui libère, comme une langue parlée par une caste de musiciens à qui les mots ne sont pas un remède pour s’expliquer. Il fait partie de qui se livre à travers les notes et les suites d’accords lâchés sur différents instruments, comme le violon, la mandoline ou encore la guitare…

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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