Avis aux cinéastes francophones hors Québec! Le concours Tremplin 2009 approche à grand pas. Alors si vous avez une idée intéressante qui mijote dans votre tête, dépêchez-vous de la mettre sur papier et préparez-vous à embarquer dans l’aventure extraordinaire du tournage cinématographique. L’ONF (Office national du film) vous encourage à déposer, au plus tard le 31 janvier 2009, le jet d’un scénario aux adresses suivantes: 150, rue John à Toronto pour l’Ontario et les provinces de l’Ouest ou au 95, rue Foundry, bureau 100 à Moncton, pour la région de l’Atlantique.
Ce concours, qui offre des ateliers de formation cinématographique depuis 2007, se dénommait Momentum. En 2008, il emprunte le nom dynamique de Tremplin. À ce concours, ce sont huit provinces qui sont représentées. Il a déjà permis à plusieurs Ontariennes et Ontariens de concrétiser leur projet qui était de tourner un documentaire avec une équipe de professionnels. En l’espace de trois ans, les noms sont nombreux. Citons, Marie Léveillé, Andrée-Anne Germain, Martine Duviella et Claude Guilmain. Ce dernier a poursuivi sur cette voie en réalisant, dernièrement, en collaboration avec l’ONF Entre les lignes, un documentaire poignant sur la Grande guerre (1914 – 1918).
«Le concours Tremplin permettra aux participants sélectionnés de créer leur propre carte de visite en quelque sorte », souligne Mme Anne-Marie Rocher, productrice du studio Ontario et Ouest de l’ONF.
Le concours Tremplin est apparu suite au besoin palpable d’expression cinématographique. «On s’est rendu compte après les nombreuses demandes que l’on a reçues, qu’il y avait un bassin de cinéastes de la relève des minorités francophones», observe Mme Rocher. «Ce concours nous permet aussi de développer une voie francophone hors du Québec».
Quelques tuyaux à noter
Les critères de sélection sont simples: il faut être francophone, de citoyenneté canadienne ou résident permanent et domicilié à l’extérieur du Québec.
Mais que faut-il bien faire pour attirer l’attention du jury et obtenir son vote favorable? «D’une part, il faut avoir un certain pré-requis cinématographique; être capable d’aller sur un plateau de tournage et savoir comment s’y débrouiller. La qualité du sujet, d’autre part, est très importante. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un documentaire d’une durée de 12 à 15 minutes. Il faut qu’il y ait un élément ou une perspective francophone sur quelque chose qui se passe. Je dirais que nous sommes à la recherche d’un regard d’auteur, de cinéaste engagé et notre rôle sera alors de l’aider dans la scénarisation de son projet», poursuit la productrice.