La grippe aviaire, ou H5N1, serait-elle en train de subir des mutations qui l’approchent sensiblement de nous? C’est le signal d’alarme lancé après sa détection en Espagne, dans un élevage de visons.
Lorsque les animaux avaient commencé à mourir en octobre 2022 dans cet élevage du Nord-Ouest du pays, on a d’abord soupçonné une mutation du coronavirus. Des analyses de laboratoire ont plutôt révélé qu’il s’agissait du H5N1.
Les travailleurs ont été placés en quarantaine, l’ensemble de l’élevage — plus de 50 000 animaux — a été euthanasié, et leurs restes, brûlés.
H5N1 n’est plus exclusif aux oiseaux
Finalement, aucun humain n’a été malade. Mais l’incident, tel qu’il a été décrit en janvier dans la revue Eurosurveillance — consacrée au suivi des maladies infectieuses — relance les inquiétudes sur l’évolution du H5N1.
Il faut rappeler que ce H5N1, ou «sous-type H5N1 du virus de la grippe A», que l’on appelle communément «grippe aviaire», n’est pas la seule souche de grippe à affecter les oiseaux. Et il n’est plus exclusif aux oiseaux.