Depuis la fin du mois de mars, le virus de la grippe aviaire s’est propagé dans de nombreuses fermes laitières américaines. Le lait, s’est-on immédiatement demandé, pourrait-il servir d’intermédiaire pour transmettre ce pathogène aux humains?
C’est en effet officiel depuis le 25 mars: plusieurs organisations des États-Unis ont confirmé la présence du virus, le H5N1, chez des vaches laitières. Qui plus est, selon des experts interrogés par la chroniqueuse Zeynep Tufekci du New York Times, les premières éclosions ont probablement commencé dès le mois de février. Ce qui pose des questions sur les lacunes dans la surveillance.
En date du 30 avril, les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) révélaient que 36 troupeaux dans 9 États étaient touchés par une éclosion.
Aucun virus vivant dans le lait
Par ailleurs, dans une mise à jour de la situation le 1er mai, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) rapportait qu’un échantillon de lait sur cinq contenait des fragments du virus.
Ceux-ci avaient été détectés grâce à des tests PCR qui ne permettaient pas de savoir si le virus était toujours infectieux. C’est pourquoi des tests supplémentaires ont été réalisés en inoculant des œufs avec des échantillons de lait.