La pandémie de covid aura offert aux médecins et au grand public un cours accéléré sur la transmission par gouttelettes ou par aérosols. Et ce cours risque de servir pour d’autres maladies respiratoires, puisqu’il révèle que la transmission par aérosols est sans doute plus répandue qu’on ne le croyait.
Un rappel. On considère traditionnellement qu’une « gouttelette » fait plus de 100 micromètres de diamètre (1 micromètre = 1 millième de millimètre).
Mais la caractéristique qui est devenue des plus importantes cette année est qu’une gouttelette, projetée par une personne qui éternue, qui chante ou qui parle, est soumise aux lois de la gravité et tombe rapidement au sol. D’où la distance de 2 mètres recommandée entre deux personnes.
Alors qu’un aérosol, du fait de sa faible masse et de la résistance de l’air, peut « flotter » plus longtemps — d’où le risque, souvent répété cette année, que présentent les salles mal ventilées.
D’autres virus transmis par aérosol
Or, dans une revue de littérature parue le 27 août dans Science, les auteurs soulignent à grands traits que ce n’est pas juste le coronavirus qui est en cause.