Les écoliers émettent des aérosols dans leurs salles de classe, les aînés dans leurs résidences, les travailleurs sur leurs lieux de travail. Nous émettons tous des aérosols. Pourquoi le terme est-il devenu si important ces derniers mois?
Pour plusieurs, le mot «aérosol» rappelle ces canettes sous pression vendues en magasin, qui permettent de vaporiser un liquide dans l’air. Les anglophones utilisent pour leur part le mot «airborne», soit «aéroporté», plus près du concept qui occupe en ce moment la planète entière à cause de la covid.
Le terme aérosol désigne un ensemble de particules en suspension dans un milieu gazeux — en l’occurrence, dans l’air.
Du préfixe aéro —, qui fait référence à l’air, et de sol, qui est ici l’abréviation de ce qu’on appelle en chimie une solution, une substance dissoute dans un solvant. Un aérosol est donc une substance «dissoute» dans l’air.
Nous produisons tous des aérosols
Mais ils sont rarement visibles à l’œil nu. Sauf par les journées les plus froides de l’hiver, lorsqu’on expire et qu’on voit un «nuage» de condensation se former.