Petit pas par petit pas, les cellules souches semblent entrer dans l’espace public. Mais que change le fait d’avoir pour la première fois, depuis la semaine dernière, des cellules souches transplantées d’une tierce personne?
Il avait fallu près d’un quart de siècle d’expériences sur des cellules souches avant qu’on ne tente, en 2014, l’injection chez une femme de ses propres cellules souches: il s’agissait des cellules de sa peau, « reprogrammées » pour être injectées dans son oeil.
Et ce n’est que la semaine dernière qu’on a pour la première fois expérimenté chez un patient l’injection de cellules souches qui ne sont pas les siennes.
Cette nouvelle étape est pourtant fondamentale pour que ce traitement puisse se généraliser et devenir accessible à tous: il faudrait pour cela voir naître des «banques de cellules souches», similaires aux banques de sang d’aujourd’hui, mais il faudra d’abord expérimenter à plus grande échelle.