Au Labo d’arts médiatiques, à Toronto, c’est une nouvelle saison artistique qui prend place. De nombreux évènements seront organisés pour ses membres, et des ateliers et expositions seront prévus pour le public.
Pour sa 17e année, la directrice Dyana Ouvrard a choisi de mettre le Labo «en jachère», c’est-à-dire à contre courant du monde dans lequel on vit. Elle évoque un monde «qui va trop vite et qui en demande toujours plus… Il faut retrouver notre rythme, ne pas être dans le résultat et laisser le temps à la créativité.»
Des arts médiatiques
Dyana Ouvrard définit les arts médiatiques comme étant des «oeuvres d’art dont le fonctionnement fait appel à la technologie, et qui implique l’enregistrement soit d’images, de sons ou de nouvelles technologies».
C’est un art contemporain qui s’éloigne du traditionnel. «On ne retrouvera pas d’exposition de peinture au Labo.» Néanmoins, étant le seul centre d’arts francophones de ce genre à Toronto, la directrice indique que «même si les arts médiatiques sont notre phare, on veut embarquer avec nous tous les artistes».
Les arts médiatiques concernent donc la vidéo expérimentale, l’animation, la réalisation, le court-métrage, le long-métrage. Par exemple, au sein de la réalité virtuelle, les artistes peuvent «créer un nouveau monde virtuel où on peut exposer ses propres oeuvres dans un espace 100% numérique».