Une programmation étalée sur toute l’année pour les 15 ans du Labo

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L'artiste Julie Lassonde en performance lors de l'évènement «Un Toronto situationniste» organisé à l'occasion des 15 ans du Labo.
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Publié 24/11/2021 par Camille Margerit

Le Labo fête cette année son 15e anniversaire. Pour cette occasion spéciale, le centre d’arts médiatiques a choisi d’organiser six évènements autour du thème Regarder en arrière pour aller de l’avant.

Dyana Ouvrard
Dyana Ouvrard

«Cet anniversaire n’est pas un évènement, mais une programmation», explique sa directrice générale Dyana Ouvrard.

«Cela fait 15 ans que Le Labo soutient et diffuse le travail des artistes à Toronto. Nous voulions faire une rétrospective de ces premières années afin de tirer des leçons et ouvrir les portes vers les nombreuses à venir!»

Une programmation spéciale sur un an

Les festivités ont ainsi débuté en juin dernier par une exposition photo virtuelle en partenariat avec le festival de photos Scotiabank CONTACT 2021.

Elles se sont poursuivies en septembre par l’évènement Un Toronto situationniste, durant lequel le public a pu déambuler dans un parc et y découvrir des performances d’artistes.

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Lors de ce parcours, l’artiste Jean-Christophe Foolchand a voulu rappeler l’émerveillement des gens dans le passé face aux inventions, avec sa performance La locomotive débarque en ville.

Pour le troisième volet de cet anniversaire, un parcours de projections de court-métrage sera organisé dans la ville cet hiver. Un appel aux artistes canadiens est d’ailleurs en cours.

Au mois d’avril aura lieu la projection du film Sphère de Babek Aliassa, qui sortira au même moment. Elle sera suivie d’un gala organisé avec l’organisme BRAVO, le regroupement des artistes en arts visuels, qui fête ses 30 ans cette année.

La célébration se terminera en mai 2022 avec une exposition de groupe intitulée Art: entre émotions et langues.

Thom Sokoloski
Thom Sokoloski

«Le fil conducteur de nos six évènements est le travail du commissaire de cet anniversaire, Thom Sokoloski», explique Dyana Ouvrard.

L’artiste écrit des textes critiques sur chaque évènement.

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Ils seront par la suite publiés afin de clôturer cette rétrospective et de garder une trace écrite de ces 15 premières années de travail du Labo.

Le Labo: une porte ouverte aux artistes francophones

«Célébrer l’anniversaire d’un organisme est un évènement heureux», se réjouit Dyana Ouvrard.

«Si le Labo existe encore aujourd’hui, c’est que ses créateurs ont vu juste il y a 15 ans quand ils ont considéré que les Franco-Torontois avaient besoin d’un espace d’art qui leur était dédié.»

En effet, en tant que centre d’artistes autogéré, Le Labo n’existe pas sans ses membres. Il en compte une cinquantaine, une communauté petite, mais intense et fidèle qui le fait exister et évoluer depuis sa création.

Francophones, mais aussi francophiles, les profils de ces derniers sont variés. Certains artistes viennent de l’autre-côté de l’Atlantique, bien installés ou immigrés depuis peu, quand d’autres sont originaires de l’Ontario.

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Beaucoup viennent du milieu du cinéma, mais il y a aussi des photographes, des peintres, ou encore des sculpteurs.

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Des artistes membres du Labo depuis ses débuts, ainsi que des nouveaux venus, sont mis à l’honneur dans l’exposition Regarder en arrière, pour aller de l’avant.

«Ce que l’on défend est la francophonie dans toute sa diversité et sa beauté», témoigne Dyana Ouvrard. «Tous apportent une émulsion d’idées au Labo et le font prospérer. Le plus important pour nous est que nous soyons une porte ouverte à tous les talents.»

Depuis 15 ans, Le Labo s’est construit autour du lien entre les différents artistes. Le centre d’art est ainsi reconnu pour son effet rassembleur qui permet aux artistes de développer leur créativité et de promouvoir leur travail.

Un actuel rythme de croisière

«Aujourd’hui Le Labo va bien, il est très actif», constate Dyana Ouvrard.

Le centre d’art a su innover ces derniers mois en proposant à ses membres et à son public une riche programmation virtuelle. Depuis août, ils accueillent à nouveau leur communauté dans leurs locaux du 401 Richmond, tout en poursuivant leurs activités en ligne.

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«Cette programmation hybride nous permet en ce moment d’avoir un rythme de croisière. Nous avons notamment développé nos podcasts, nous alimentons régulièrement notre chaîne Vimeo et nous avons imaginé des évènements hors des murs.»

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Le Labo loue à nouveau ses espaces et son matériel aux artistes.

Au-delà des évènements prévus pour leurs 15 ans, Le Labo a beaucoup de projets pour les mois à venir.

«Nos activités tournent autour de trois objectifs : favoriser le réseautage, aider les artistes à créer et concevoir leurs œuvres, faire rayonner et découvrir au public des artistes francophones de la région», explique Dyana Ouvrard.

Certaines d’entre elles se dérouleront d’ailleurs très prochainement:

– Le 25 octobre prochain à 17h aura lieu en présentiel le premier LaboRéso de la saison, un évènement qui permet aux membres du Labo et aux futurs membres de se rencontrer.

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– Le lancement de la publication de l’exposition sur papier Saison creuse aura lieu aussi lieu en présentiel jeudi 9 décembre entre 18h et 20h. Huit artistes y explorent les liens qui nous lient à la nature et à la communauté, même en temps de pandémie.

– Pour préparer les fêtes, Le Labo revient du 10 au 18 décembre avec son BazzART. Cet encan virtuel silencieux sera l’occasion pour vous d’acquérir des œuvres uniques créées par les membres du centre d’art médiatique. Un appel aux artistes est d’ailleurs en cours.

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Le Labo souhaite récolter la somme de 2000 $ lors de cet encan afin de continuer à soutenir ses artistes.

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