«Le gouvernement fédéral doit prendre les dispositions afin que notre capitale nationale soit bilingue avant les festivités de 2017.» C’est l’exhortation que le mathématicien et actuaire à la retraite Roland Madou écrit dans un mémoire envoyé au gouvernement de Justin Trudeau le 17 septembre dernier.
Et, compte tenu que ce bilinguisme était un des principaux chevaux de bataille de Mauril Bélanger, qui est malheureusement décédé avant d’en voir la réalisation, Roland Madou propose que le texte fédéral qui consacrera le bilinguisme de la capitale du pays soit nommé «loi Mauril Bélanger».
À l’intention de la première ministre Kathleen Wynne et de la ministre Marie-France Lalonde, responsable des Affaires francophones, qui ont toutes deux indiqué récemment qu’il appartenait au Conseil municipal d’Ottawa de demander que la ville soit officiellement désignée bilingue, Madou rappelle, documents de référence en appui, que «la ville a déjà officiellement demandé en 2001 que la province la reconnaisse bilingue, et que c’est essentiellement Jim Watson qui s’y est opposé, en jouant sur les mots, car il voulait avant tout plaire à ses électeurs d’Ottawa -West Nepean».
Le mémoire de Madou arrive à un temps stratégique: non seulement il ne reste que quelques mois avant les célébrations du 150e anniversaire de la fédération canadienne, mais, présentement, les organisations de tous les partis politiques représentés au Parlement du Canada et à l’Assemblée législative de l’Ontario sont affairées à identifier des candidats en vue d’élections partielles qui auront lieu dans la circonscription fédérale et dans la circonscription provinciale d’Ottawa-Vanier.