Statistique Canada réalise présentement son Enquête sur la population de langue officielle en situation minoritaire, qui vise à recueillir des données sur les minorités linguistiques (francophones hors Québec et anglo-québécois) pour mieux cerner leurs besoins.
Éric Forgues, directeur de l’Institut canadien de la recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), assure que cet outil va «plus loin» qu’un simple recensement.
L’idée derrière cette enquête développée par Statistique Canada et Patrimoine canadien est de brosser un portrait juste des communautés de langue officielle en situation minoritaire (les «CLOSM») et d’évaluer les impacts des politiques publiques dans ces communautés.
La dernière et seule du genre date de 2006. En 2019, l’Institut canadien de la recherche sur les minorités linguistiques et plusieurs organismes de langue officielle minoritaire ont envoyé une lettre conjointe à plusieurs politiciens pour réclamer une nouvelle enquête postcensitaire sur les CLOSM.
«Plus loin que le recensement» des minorités
Les chercheurs qui étudient de près les CLOSM estiment que cette enquête va «plus loin que le recensement, avec des variables plus précises sur les dynamiques linguistiques au pays», soutient Éric Forgues.