Richard Wagner. le juge en chef de la Cour suprême du Canada, s’inquiète des effets de la «désinformation» et de la baisse de confiance de la population envers les institutions démocratiques. Pour faire sa part, la Cour suprême s’engage à s’ouvrir de plus en plus aux Canadiens.
Superpuissance des valeurs
«Le Canada, sans être une superpuissance au sens propre, peut se targuer d’être une superpuissance au sens des valeurs démocratiques, notamment sur le plan de l’indépendance judiciaire», a déclaré Richard Wagner en conférence de presse jeudi dernier.
Malgré cela, il se dit préoccupé par le déclin de confiance des Canadiens envers la Cour suprême, la «désinformation» et la polarisation, en faisant référence au convoi des camionneurs de l’hiver dernier à Ottawa.
«Même au Canada, rien n’est acquis», a-t-il averti. «Il faut sans cesse demeurer vigilant, sachant que les attaques et les violations à cet égard sont parfois insidieuses et que les réactions sont trop tardives, si réaction il y a.»
Richard Wagner demande depuis un bon moment que l’édifice de la Cour suprême soit ajouté à la zone de protection additionnelle du Parlement. Il trouve que c’est encore plus important depuis les manifestations contre les mesures sanitaires. Selon lui, la sécurité a été renforcée depuis la fusillade de 2014, mais rien de plus depuis.