Une brochure en français sur les dix musées de Toronto

Comité des affaires francophones de la Ville

Comité consultatif des affaires francophones de la Ville de Toronto
La réunion du 11 juillet du Comité consultatif des affaires francophones de la Ville de Toronto. En plus de la présidente, deux membres étaient présents en personne, cinq autres en ligne. Photos: captures d'écran
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Publié 13/07/2025 par François Bergeron

Le département du Développement économique et de la culture de la Ville de Toronto développe une brochure en français sur ses dix musées: une réponse aux suggestions de la Société d’histoire de Toronto et du Comité consultatif des affaires francophones de la Ville.

On commencera à distribuer la brochure cet automne, a indiqué la cheffe de la direction des musées de la Ville, Shiralee Hudson Hill, lors de la dernière rencontre du Comité des affaires francophones ce vendredi 11 juillet.

La brochure en ligne svp

L’amélioration de l’affichage et de l’interprétation en français dans les musées et les principales attractions de Toronto est un des chevaux de bataille de la Société d’histoire. C’est l’un des dossiers qui progressent au Comité depuis sa reconstitution après les élections municipales d’octobre 2022.

Sept des huit membres issus de la communauté ont participé à cette réunion, auxquels s’ajoute la conseillère municipale présidente, Alejandra Bravo.

De la barre des témoins, Rolande Smith, présidente de la Société d’histoire, a suggéré qu’on produise une version numérique de la brochure, accessible en ligne, pour une plus large diffusion dans les écoles de langue française, au sein de la francophonie torontoise et au bénéfice des touristes.

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Comité consultatif des affaires francophones de la Ville de Toronto
Shiralee Hudson Hill, de la direction des musées de la Ville.

D’autres initiatives

Shiralee Hudson Hill a également souligné que l’exposition bilingue Chez soi à Toronto, à l’affiche de la Market Gallery du marché St-Lawrence depuis le 27 juin jusqu’au 30 novembre, soulignera le Jour des Franco-Ontariens et le 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien le 25 septembre.

L’exposition comprend des oeuvres d’artistes franco-torontois comme Yasmile Louis, Rapul Olu et… Amikley Fontaine, un des membres du Comité consultatif des affaires francophones de la Ville.

Par ailleurs, au Fort York (le seul des dix musées municipaux dont la promotion est déjà bilingue depuis quelques années), le chef en résidence, cette année, est Jean Régis Renaud, du restaurant Le Baratin. Originaire de Côte d’Ivoire, il coanimera un événement culinaire bilingue le 7 août.

Le 28 juin dernier, une première visite en français du Spadina Museum a été organisée avec la Société d’histoire, qui rapporte que «tout s’est bien passé» et propose d’étendre cette expérience à d’autres musées de la Ville.

Une exposition virtuelle Where the Water Met the Land, sur le territoire du Fort York et du Spadina Museum, sera bientôt traduite en français, a aussi promis la cheffe des musées. L’exposition est financée par les Musées numériques du Canada.

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Idem pour la campagne d’éducation sur le commerce des esclaves Legacies of Resistance, qui sera traduite en français par La Passerelle I.D.E., à qui la Ville a confié récemment la gestion d’une maison de transition pour immigrants africains francophones.

Comité consultatif des affaires francophones de la Ville de Toronto
La présidente du Comité de la Ville, la conseillère municipale Alejandra Bravo. La vice-présidente Christine Michaud. Les membres Mareva Cestor, Hela Zahar, Hélène Grégoire, José Bertrand, Liben Gebremikael, Amikley Fontaine. Absent: Carlo Charles. En bas à droite: la présidente de la Société d’histoire de Toronto, Rolande Smith.

Logements abordables

Le logement était d’ailleurs un autre sujet à l’ordre du jour du Comité des affaires francophones. Trois fonctionnaires de la Ville sont venus présenter leurs divers programmes pour augmenter l’offre de logements abordables et réduire l’itinérance à Toronto.

Ils estiment qu’environ 1% des sans-abri sont francophones, qu’ils aident au moyen d’interprètes si nécessaire. Ils travaillent aussi avec des organismes francophones d’aide au logement comme le Centre francophone du Grand Toronto et les Centres d’accueil Héritage.

Julie Letete, représentant l’Auberge francophone, un organisme créé en 1999, s’est présentée à la barre et a témoigné de «grandes difficultés», pour les organismes francophones comme le sien, de traiter avec la bureaucratie municipale (le Housing Secretariat).

L’auberge francophone est une maison de six chambres, rue Kipling dans le Nord d’Etobicoke. Julie Letete explique qu’elle travaille avec plusieurs blocs d’appartements des environs pour répondre aux besoins de nouveaux arrivants qui peinent à trouver un logement abordable.

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Inventaire des services

Le Comité consultatif des affaires francophones de la Ville a aussi appris, ce 11 juillet, que c’est en 2026, pas cette année, qu’il recevra l’inventaire qu’il a commandé sur l’ensemble des services en français de la Ville, notamment ceux qui lui ont été dévolus par la Province ces dernières années.

«Mais on avance», a conclu la vice-présidente Christine Michaud.

Auteurs

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et numériques, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

  • l-express.ca

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