Des participants à la convention républicaine de Cleveland ont vomi, et ce n’est pas pour la première raison qui viendrait à l’esprit…
Un microbe, un vrai, est à l’œuvre et se propage rapidement parce qu’il dispose d’un environnement favorable.
Il s’agit d’un norovirus, un opportuniste qui provoque des réactions hostiles chez tous ceux qu’il envahit: nausées et diarrhées deviennent ses symptômes.
Le virologue américain Aron Hall l’a décrit en 2012 comme ayant «tous les attributs de l’agent infectieux idéal»: non seulement il lui suffit de peu d’efforts pour se répandre d’une personne à l’autre, mais il se reproduit aussi vite qu’un slogan électoral.
Il est la principale cause des cas de gastro-entérite dans les pays industrialisés, et on le qualifie d’opportuniste parce qu’il s’adapte aux circonstances. C’est pourquoi il est d’ailleurs difficile de développer un vaccin.
Le bon côté, c’est qu’un norovirus n’a aucune loyauté. Il envahit, fait des dégâts pendant quelques jours, puis est déjà rendu ailleurs. Il n’est mortel que dans moins de 1% des cas, chez les plus fragiles: vieillards et jeunes enfants surtout.