«La plus grande école c’est le plateau de tournage et la salle de montage», selon Anne-Marie Rocher, productrice du studio Ontario et Ouest de l’Office National du Film (ONF) qui lance cette année la quatrième édition de son concours Tremplin. Ce concours permettra aux lauréats de réaliser un court métrage documentaire dans des conditions professionnelles.
À travers ce concours, l’ONF veut encourager la production cinématographique auprès des communautés francophones hors Québec. Créé en 2005 par le studio Acadie de l’ONF, le concours Tremplin s’étend aux régions desservies par le Studio Ontario et Ouest en 2006 et devient donc pancanadien, ou presque puisqu’il est destiné à encourager le cinéma francophone hors Québec.
«Généralement on s’adresse à une relève jeune, de l’université qui a fait un premier film ou réalisé des projets dans un domaine connexe, le théâtre ou la photographie par exemple, mais on ne sélectionne pas par rapport à l’âge, on a déjà eu des soumissions de personnes ayant une cinquantaine d’années», explique Anne-Marie Rocher.
«Le nombre de soumissions est illimité», indique la productrice du Studio Ontario et Ouest basé à Toronto, «en 2009 on en a eu une soixantaine». Pour soumettre un projet, les personnes intéressées doivent envoyer un synopsis de 2 à 3 pages, une lettre de présentation, un curriculum vitae et éventuellement une copie d’un film qu’ils ont réalisé.
Sujets «assez forts»
«On en choisit environ six, ça peut-être un peu plus ou un peu moins selon les projets qu’on étudie. Beaucoup n’ont pas encore réalisé de projet, mais on regarde le profil de la personne pour s’assurer qu’elle est capable de dialoguer avec les professionnels de l’ONF», précise Anne-Marie Rocher.