Les sols les plus sains ne produisent pas nécessairement les meilleurs rendements.
Toutefois, une nouvelle étude indique que les pratiques de gestion agricole influent sur la santé des sols et donnent aux cultures une meilleure chance de prospérer dans des conditions difficiles.
Dans le cadre d’un projet de recherche multipartenaires, Amanda Diochon, professeure à la Faculté de géologie de l’Université Lakehead, à Thunder bay, collabore à la mise au point d’un test de santé pour le sol.
Le projet vise à déterminer comment différentes pratiques de gestion influent sur la santé du sol à l’aide d’échantillons prélevés de quatre sites de l’Ontario: Ottawa, Delhi, Elora et Ridgetown. Mme Diochon suivra l’évolution des composants de la matière organique au fil du temps.
Rendement ≠ santé
«Un agriculteur peut augmenter les doses d’engrais et optimiser le rendement, mais cela ne signifie pas pour autant que le sol sera en santé», dit-elle. «Et parfois, le rendement est uniforme d’une saison à l’autre ou entre les lieux de culture, mais la santé du sol de différents champs peut tout de même varier.»