Un succès planétaire pour Bob Sinclar

Bob Sinclar, l’un des plus grands DJs du moment en France, débarque au Canada pour cinq concerts à travers le pays. Après une tournée aux États-Unis, le Western Dream Tour consacre le succès de son dernier album, Western Dream, dont la chanson Love Generation s’est déjà vendu à 1,2 million d’exemplaires dans le monde.

Strass, paillettes, jet set et boîtes de nuit, voici l’univers de Bob Sinclar. Auparavant «Chris the French Kiss», le jeune DJ se produisait au Palace, le temple disco des années 1980 à Paris.

En 1998, en hommage au personnage de Jean-Paul Belmondo dans Le Magnifique, il devient Bob Sinclar, un personnage énigmatique que l’on croit mannequin, gigolo de luxe, espion, voleur ou encore playboy de la Riviera.

Aujourd’hui, son dernier opus Western Dream, sorti en 2005, accumule les succès avec les titres Love generation et World, hold on.

À Toronto le 10 septembre, Bob Sinclar mixera en compagnie de David Guetta pour une soirée très glamour intitulée F*** ME I’M FAMOUS. «J’ai commencé cette soirée à Ibiza avec Daft Punk puis Sinclar, explique David Guetta, l’un des plus grands DJs français. C’est devenu l’une des plus grosses soirées d’Ibiza qui mélange des clubbers et des VIPs dans une ambiance glamour. Avec Bob Sinclar, nous sommes complémentaires pendant ces soirées». Bob Sinclar explique d’ailleurs qu’elle est «la soirée la plus prestigieuse et la plus incontournable d’Ibiza».

Les clubbers en auront donc plein les yeux et les oreilles puisque, comme le précise le DJ, «c’est un concept très  »glamour Paris », avec des animations, beaucoup de VIPs, de belles danseuses et des happenings».

Un monde irréel où les lumières chauffent les corps sur la piste de danse, où les clubbers se trémoussent comme des pantins, hypnotisés par un hymne magique et ensorcelant. Un univers de la nuit où les langues se délient et l’alcool coule à flot. Une sphère féerique, en somme, où pendant quelques heures les danseurs quittent la Terre.

Bob Sinclar a fait partie de ces DJs de la vague «French Touch» qui ont sacré Paris capitale de la house music. Les grandes soirées parisiennes, fascinantes d’extravagance et glamour à souhait, sont désormais des références internationales. Le 10 septembre, Bob Sinclar nous en propose une à Toronto, qu’il ne faudra donc manquer sous aucun prétexte.

Lors de sa tournée canadienne, Bob Sinclar mixera dans les plus grandes villes du pays. Les clubbers danseront sur les incontournables titres de la star: «les gens veulent écouter les titres que j’ai composés depuis 10 ans et bien sûr les derniers qui cartonnent dans de nouvelles couleurs acoustiques, avec un côté black, tribal et joyeux».

Après le succès de Gym Tonic, un morceau avec la voix de Jane Fonda sur une cassette d’aérobie, le tout sur un tempo house, les albums et les tubes se sont enchaînés. The Beat goes on, Kiss my eyes et aujourd’hui Love generation ont propulsé la star au sommet de sa gloire.

Extraits de l’album Western Dream, sorti en juin 2006 au Canada, les titres World, Hold On et Rock The Party sont actuellement dans le top 10 des billboards américains. Le succès de Bob Sinclar est planétaire. «Il ne faut pas refuser le succès quand il s’ouvre à toi. Après douze ans de travail acharné c’est la cerise sur le gâteau. Je ne vois pas ce que je peux espérer de plus».

Western Dream est également un triomphe au Canada: «Le Canada fait un accueil de folie à l’album. Il y a déjà 20 000 exemplaires vendus. Je suis très content de venir.»

Le tournant pop de sa carrière, notamment visible à travers le titre Love generation, a clairement plu au public, ce qui n’est pas pour déplaire à l’artiste. «Qui dit pop dit populaire. Je veux fédérer alors pourquoi pas. Je suis resté fidèle à ma musique, mais avec des couleurs plus ensoleilées.»

Le goût de Bob Sinclar pour les musiques colorées et dansantes est incontestable. Il se dégage certes dans ses derniers tubes mais aussi chez les artistes ou dans les albums qu’il produit avec Yellow Productions, qu’il a fondé en 1993. Le groupe brésilien Salome de Bahia ou la compilation Africanism, qui réunit des DJs comme Eddie Amador ou Martin Solveig, en sont la preuve. L’identité musicale de Bob Sinclar est l’une des recettes de son succès.

Que les amateurs ne s’inquiètent pas, la star ne compte pas s’endormir sur ses lauriers mais bien composer encore pour faire, dit-il, «exister une musique que j’aime».

Bob Sinclar sera à Toronto le 10 septembre au Koolhaus (132, Queen’s Quay Est). Billets en vente au www.ticketmaster.ca ou au 416-870-8000.