Le tout dernier roman de Daniel Poliquin, L’Historien de rien, ne compte guère plus de 180 pages. Mais quel concentré de vitalité et de spiritualité. Les personnages sont presque tous des Franco-Ontariens et leurs sentiments sont… universels. En ce sens, la plume de Daniel Poliquin demeure aussi éloquente que celle de Michel Tremblay.
Le narrateur de L’Historien de rien est Thomas Francœur, mais nous ne l’apprenons qu’au milieu du roman. L’ouvrage est divisé en trois parties: La petite mère, À l’ex et Rocky. J’ai commencé par la deuxième partie, car je savais que l’«ex» voulait dire l’Exposition du Canada central. Je me suis régalé, car j’ai retrouvé tous les lieux de mon adolescence: la Côte-de-Sable, le magasin Freiman, l’église Sacré-Cœur, l’Université d’Ottawa et l’école Garneau à deux pas de mon premier appartement à Ottawa.
Le narrateur de L’Historien de rien est Thomas Francœur, mais nous ne l’apprenons qu’au milieu du roman. L’ouvrage est divisé en trois parties: La petite mère, À l’ex et Rocky. J’ai commencé par la deuxième partie, car je savais que l’«ex» voulait dire l’Exposition du Canada central. Je me suis régalé, car j’ai retrouvé tous les lieux de mon adolescence: la Côte-de-Sable, le magasin Freiman, l’église Sacré-Cœur, l’Université d’Ottawa et l’école Garneau à deux pas de mon premier appartement à Ottawa.
En lisant la section «Rocky» je me suis aussi régalé dans les deux sens du terme. Il est fait mention du Dairy Queen dans le bout de Manor Park à Ottawa; cela m’a rappelé que j’ai souvent pédalé jusque-là pour savourer «un cornet de crème à glace molle». Saucé dans le chocolat, s’il vous plaît!
Thomas Francœur ou Tom visite l’ex avec deux autres gars. Il décrit que c’est là qu’il a commencé à se sentir un peu bum, à cesser de ressembler à ses frères. Tom en est fier, car, précise-t-il, «j’étais devenu quelqu’un d’autre. Quelqu’un, en tout cas.»